lundi 3 juillet 2017

Coin adultes

Romans policiers

"Les enfants de la nuit" de Franck DELANEY

Michael Newman, architecte londonien renommé, a vécu une relation passionnelle avec Madeleine, une femme fragile et mystérieuse, de quinze ans son aînée, dont il ne connaissait rien, ni son histoire ni son passé. Sans doute était-elle la femme de sa vie, mais il l'a compris trop tard : Madeleine a été assassinée dans d'étranges circonstances.
Trois ans plus tard, Michael, qui ne s'est toujours pas remis de ce drame, prend quelques jours de repos dans un hôtel en Suisse. C'est là qu'il fait la connaissance d'un couple de riches hongrois, qui lui montrent quelques photos de la villa qu'ils sont en train de restaurer en Italie. Sur l'une d'entre elles, Michael reconnaît une tour Eiffel en améthyste, une pièce unique créée pour Madeleine, le seul objet dérobé par l'assassin après le meurtre.
Dès lors, Michael, devenu la proie d'une série d'agressions, décide de lever le voile sur les secrets de Madeleine et de reprendre l'enquête sur sa mort. C'est le début d'un ténébreux voyage qui, de Londres à Venise en passant par New York et Athènes, le conduira au cœur du cauchemar nazi et de ses expériences les plus inhumaines.

Dans un style à la puissance d'évocation remarquable, Les Enfants de la nuit pose des questions fondamentales sur la relation entre l'Histoire et les destinées individuelles, la nature du mal, les traumatismes et la résilience, sans jamais se départir d'un suspense qui bien vite tourne à l'obsession. Thriller d'exception aux multiples rebondissements, à la tension omniprésente, il est apparu comme un véritable coup de tonnerre dans le paysage éditorial anglo-saxon lors de sa parution.

"Soleil de nuit" du sang sur le glace de Jo NESBO

Chargé de recouvrer les dettes pour le Pêcheur, le trafiquant de drogue le plus puissant d'Oslo, Jon Hansen succombe un jour à la tentation : l'argent proposé par un homme qu'il est chargé de liquider lui permettrait peut-être de payer un traitement expérimental pour sa petite fille, atteinte de leucémie. En vain... Trouvant refuge dans un petit village du Finnmark, le comté le plus isolé de Norvège, et alors qu'il est persuadé d'avoir tout perdu, Jon croise la route de Léa (dont le mari violent vient de disparaître en mer) et de son fils de dix ans, l'espiègle Knut... Une rédemption serait-elle possible ? Mais on ne trahit pas impunément le Pêcheur. Et "rien de pire qu'une balle dont on ne sait pas quand elle va arriver"...




                                       Romans


"La belle vie" de Jay McInerney 
 

Deux enfants, des amis célèbres, une bonne situation, un loft à Manhattan : Corrine et Russell ont tout pour être heureux. Ce parfait exemple du rêve américain est soudain brisé par l'onde de choc de l'après 11-Septembre 2001. Croyances et espoirs, convictions et sentiments, le fric, le toc et le chic, tout est remis en cause – et désormais, tout peut arriver.

Né en 1955, Jay McInerney vit à New York. Il est l'un des auteurs incontournables de la nouvelle génération américaine. Sont également disponibles en Points : Trente ans et des poussières, Le Dernier des Savage, Glamour attitude, La Fin de tout et Bright Lights, Big City.

"hôtel de Lausanne" de Thierry DANCOURT

Daniel, le narrateur, rencontre une jeune femme «à l'allure de princesse fatiguée», Christine Stretter, qui vit un peu hors du temps, entre un père passionné de mappemondes et un fiancé se rêvant cinéaste. Dès lors, se noue une relation à part, clandestine, faite «d'attachement, de compréhension, de douceur».
Au fil de ce roman nimbé de mystère, une géographie subtile se dessine. Dans un Paris enneigé, de rues en pente en chambres d'hôtel, des perspectives nouvelles ne cessent de s'ouvrir. Des décors très finement tracés révèlent tour à tour une énigmatique patronne de café, un ancien professeur de danse en proie à la solitude puis, à Casablanca où Daniel part en quête de meubles pour le compte d'un collectionneur, un volubile gardien d'immeuble ou encore l'étrange propriétaire de deux fauteuils signés du décorateur Jean Royère. Mais une figure domine, entre ombre et lumière : celle, singulière, de Christine Stretter.

 

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