lundi 2 décembre 2013

COIN ADULTES

"La nettoyeuse" de HERRMANN Elisabeth
Alors que Judith nettoie l’appartement où une jeune femme a été sauvagement assassinée, un coursier lui dépose une enveloppe adressée à la défunte. Intriguée, Judith l’ouvre. A l’intérieur, un dossier: le sien, celui de ses terribles années à l’orphelinat.
Qui est la morte? Pourquoi s’intéressait-elle à Judith? Et quels mystères renferme le passé de la nettoyeuse?
Sur les traces de sa propre histoire, Judith se lance dans une incroyable enquête. Mais à vouloir remuer le passé, elle risque de déterrer un terrifiant secret, enfoui depuis vingt-cinq ans. Pour ceux qui le protègent, Judith est devenues l’ennemie à éliminer d’urgence.


"Tous les chemins mènent au ciel" de Denis Charlemagne Lavoisier
De l'Occupation allemande jusqu'à nos jours, une fresque provinciale, amoureuse et sexuelle, obsédée même par la sexualité que chante la nature tout entière. Une grande fraîcheur, une grande moiteur aussi ; la vie lente et violente, et le souvenir de D.-H. Lawrence. Cette fresque démesurée et inconvenante nous emmène à la suite de Tintin Kerbras, enfant gouailleur et frondeur, de l'Occupation allemande jusqu'aux années 70. Roman de la démesure, Tous les chemins mènent au ciel aborde avec une franche truculence tous les aspects de la sexualité, de la plus chaste à la plus morbide. Hétérosexualité, homosexualité, échangisme, bestialité, sadisme, tout y est abordé sans complexe. Les scènes d'orgies meurtrières de la Libération où se côtoient, dans un bal sanglant, Eros et Thanathos sont difficiles à soutenir, mais d'une incroyable puissance. Un texte terriblement troublant, qui explore les territoires sans limite de la sexualité. Publié en 1971 aux Editions l'Or du temps, Tous les chemins mènent au ciel fut frappé des foudres de la censure dès sa sortie en librairie. Devenu introuvable, il était important de le faire connaître à un large public. 

"Survivre en camp de concentration" de Pol Pilven
Jeune résistant, Pol Pilven est arrêté et déporté en Allemagne, dans le camp de Dora, où il lui faudra apprendre à survivre au sein de l'enfer concentrationnaire. Confronté à l'horreur, il n'en garde pas moins la lucidité et le sens de l'humour qui permettent de rester un homme même lorsqu'on est soumis à l'inhumain. Son récit rend hommage à ceux qui continuaient à résister de l'intérieur aux forces de la folie meurtrière, pour nous rappeler que les pires épreuves peuvent révéler la meilleure part de l'être.





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